lundi 22 septembre 2008

L'aviron de Boulogne [Suite]

Encore quelques clichés qui datent d'hier matin, un peu désordonné dans l'ordre mais l'esprit est là. J'ai vraiment passé une matinée mémorable, beaucoup de sensations à bord du bateau qui suivait tous les entrainements un par un. Des émotions, des tensions, bref, du sport !

On commence par le club, le lieu en lui même. L'intérieur, 9h, désert et pourtant le bâtiment s'est rempli en à peine 10min, d'un monde incroyable, venant de nulle part.

Quelques minutes avant la mise à l'eau, l'équipage que j'ai principalement suivi s'apprêtait à descendre l'embarcation sur le ponton à raz de l'eau, adapté au gabaris des avirons.


Ultimes vérifications des rames. Tout ce qui touche à l'aviron relève de l'orfèvrerie tellement les matériaux utilisé sont nobles, à la fois respectueux des traditions mais également ultra modernes . Des bois les plus rares et les plus résistants aux carbones et autres alliages plus sophistiqués les un que les autres, les avirons sont des merveilles pour les yeux. Tout doit être entretenu chaque semaine.


Petite pause photographique sportive. J'en profite pour admirer le paysage urbain qui m'entoure et qui n'est pas forcément des plus heureux sauf l'île Seguin. L'ancienne usine Renault a été entièrement rasée. Entièrement ? Non pas tout à fait. Avant que le chantier pharaonique ayant pour but de construire un espace dédié à la culture et aux sciences (une sorte de la Villette BIS) ne commence, les murs d'entrée de l'usine ont été gardés intacts. Il est possible de penser qu'ils seront gardé tels quels et intégrés totalement dans le futur projet.


Après avoir remonté le courant de la Seine jusqu'à TF1, le retour est plus sportif. En effet, les équipages profitent de la remontée pour faire des exercices musculaires, d'adresse, de coordination alors qu'au retour, en descente, ils profitent du cours d'eau pour se lancer à vive allure. C'ets là qu'on peut réellement admirer la beauté de ce sport. A la fois en finesse d'exécution, qu'en coordination (le plus dur à mon avis), la puissance développée dans les bras et les jambes, les embarcations filent telles des fusées. A tel point que le petit moteur 9.9 de la sécu a plusieurs fois du servir à fond pour rattraper les premiers. A droite, l''autre côté de l'île Seguin où gîsent pour quelques temps encore avant la finalisation de la destruction des bâtiments, les anciens ateliers Renault.

3 commentaires:

pascaline a dit…

J'apprends beaucoup en regardant tes photos : les cadrages sont parfaits, la compo originale et ton N&B est toujours superbement traité...
Tu as beaucoup de talent !

Papillon a dit…

Merci Pascaline pour ce gentil message ! J'essaye de m'améliorer à chaque cliché. C'est la première fois que je fais un reportage comme ça :)

Anonyme a dit…

merci de mettre en valeur notre sport - bien à toi - s